mardi, février 20, 2007

Poésie : L'envolée. Ecrit par Lamia TERIR

A mon père,

L'envolée


Il veut partir ailleurs, chercher son paradis,
Accroché aux doux rêves qui scient son olivier.
Il mange de son leurre, laisse pourrir ses fruits,
et regarde le ciel, le coeur désespéré

Il entend le sifflet de l'aboiement civil
Et se troue la godasse dans le clous du refus.
L'oiseau d'acier vrombit et appelle à l'exil,
Le ventre de sa soute est déjà bien repu,

De cadavres en valise, ceux qui portent la croix,
Voyageurs de misère, écrasés par le rêve,
De petits opprimés qui ont encore la foi,
et tournent leur prière vers Paris ou genève.


Lamia Terir

Théâtre : Le meuble à ranger les pensées. Ecrit par Lamia TERIR

Le meuble à ranger les pensées.

Client : Bonjour monsieur, est-ce que vous avez des meubles ?
Vendeur 1 :
Des meubles ? Bien sûr, monsieur, nous n’avons que ça ! Vous désirez votre meuble pour quelle pièce ? La cuisine, le salon, la chambre, la salle de bain ?
Client : Heu...pour toutes !
Vendeur 1 :
Un meuble pour chaque pièce ?
Client :
Non, un meuble pour toutes ces pièces.
Vendeur 1 :
Ah ! Je vois. Vous voulez pouvoir transporter dans la maison les choses que vous avez à y ranger ?
Client :
Exactement.
Vendeur 1 :
Et qu’est-ce que vous voulez y ranger, Monsieur ?
Client :
Mes pensées.
Vendeur 1 :
Vos pensées ?
Client :
Oui, mes pensées, mes idées, mes goûts, mes dégoûts, mes envies, mes désirs, mes phantasmes, tout quoi !
Vendeur 1 :
Que diriez-vous d’un meuble à roulettes ?
Client :
Heu...oui, pourquoi pas...
Vendeur 1 :
Dans ce cas, il faudrait les faire installer parce que dans les meubles à roulettes, nous n’avons pas beaucoup de choix. A part peut-être les bars.
Client :
Ah non ! Je ne veux pas noyer mes pensées dans l’alcool ! Et puis un bar, c’est trop petit ! Comment voulez-vous que j’y range toutes mes pensées ?
Vendeur 1 :
Si vous êtes un homme politique, il n’y aura aucun problème. Par contre, si vous êtes un philosophe, ça risque effectivement d’être trop juste. Un meuble à chaussette peut-être ?
Client :
Il y a beaucoup de tiroirs dans votre meuble à chaussettes ?
Vendeur 1 :
J’ai plusieurs modèles. On peut avoir autant de tiroirs qu’on a de paires de chaussettes.
Client :
Oui mais j’ai plus de pensées que de paires de chaussettes !
Vendeur 1 :
Dans ce cas, que pensez-vous d’une commode avec une douzaine de grands tiroirs ?
Client :
Ca peut-être bien. Mais est-ce qu’il y a des sous-tiroirs dans les tiroirs de votre commode ?
Vendeur 1 :
Vous voulez-y ranger des pensées secrètes ?
Client :
Non, des pensées profondes. Et je voudrais aussi de l’éclairage à l’intérieur.
Vendeur 1 :
Vous voulez de la lumière pour éclairer vos pensées ?
Client :
Non, c’est surtout pour lutter contre mes idées noires !
Vendeur 1 :
Vous savez, si vous en avez trop, ou si elles sortent du cadre standard, il faudra vous limiter dans votre production d’idées ou de pensées. Auquel cas, vous ne pourrez pas tout ranger. Vous en avez beaucoup ?
Client :
Difficile à dire...J’ai plusieurs idées le matin, plusieurs pensées le soir, l’après-midi, j’ai des envies...
Vendeur 1 :
C’est trop, beaucoup trop ! Comme je vous ai dis, il faut vous limiter !
Client :
Me limiter, mais comment ?
Vendeur 1 :
Il faut se résigner à n’en avoir qu’une par jour.
Client :
Une quoi ?
Vendeur 1 :
Je ne sais pas moi ! Une idée, une pensée, une envie...
Client :
Une de chaque ?
Vendeur 1 :
Ah non ! Une pour toutes !
Client :
Ca risque d’être difficile.
Vendeur 1 :
Pas du tout ! Il faut apprendre à vous contenir. Moins vous chercherez à en avoir, moins vous en aurez et moins vous en aurez, mieux vous pourrez les ranger !
Client :
Une par jour...
Vendeur 1 :
Oui. Et encore, il faudra vous limiter aussi dans le temps. Au bout d’un moment, il faudra arrêter de produire et recycler !
Client :
Recycler ? Mais comment ?
Vendeur 1 :
Il faudra laver et repasser vos pensées, les entretenir.
Client :
Les laver, à la main ?

Vendeur 1 :

Non, dans une machine. C’est mieux pour la stérilisation.
Client :
Je n’ai jamais pensé à ça.
Vendeur 1 :
Et oui, mais quand on a pas d’ordre, on n’a pas toutes ses pensées sous la main !
Client :
Je ne sais pas si je pourrais faire ça !
Vendeur 1 :
Tout le monde le fait, monsieur, surtout les hommes politiques ! Mais eux, ils vont au pressing. C’est comme ça qu’on s’en sort. Mieux c’est rangé, plus on est tranquille !
Client :
Je vous dis que je ne pourrais pas faire ! Je préfère mon honnêteté intellectuelle à ma tranquilité d’esprit. Je suis un homme libre !
Vendeur 1 :
Ah, monsieur, il va falloir faire des choix si vous voulez ranger vos pensées dans un meuble !
Client :
Je ne veux pas ranger mes pensées dans un meuble, je veux un meuble pour y ranger mes pensées ! Vous saisissez la différence ?
Vendeur 1 :
A vrai dire, non ! C’est beaucoup plus compliqué qu’avec des chaussettes.
Client :
Oui et c’est bien pour ça que je ne veux pas de votre lavomatic à penser !
Vendeur 1 :
Vous n’êtes pas très commode.
Client :
Est ce que c’est l’objet qui doit s’adapter à l’homme ou est-ce le contraire ?
Vendeur 1 :
Ah, je ne sais pas monsieur ! Nous, nous faisons des séries : pour tout le monde !
Client :
C’est votre meuble qui devrait contenir autant de tiroirs que je n’ai de pensées.
Vendeur 1 :
Mais moi, monsieur, je ne théorise pas ! Je ne fais que des meubles ! Pour vous, il faudrait du sur mesure !
Client :
Il faudrait du sur-mesure pour tout le monde !
Vendeur 1 :
Mais vous n’imaginez pas le travail et le tracas que ça produirait ! Et que dire du chaos ! Chacun voudrait tout aménager à sa petite sauce, on n’en sortirait pas ! De l’éclairage pas ci, des roulettes par là, des sous-tiroirs par dessous...
Client :
Vous n’avez donc pas de solution pour moi ?
Vendeur 1 :
Monsieur des idées, moi je n’en ai pas beaucoup mais je sais au moins les ranger !
Client :
Vous ne m’aidez pas !
Vendeur 1 :
Mais vous êtes un client particulier...D’abord pourquoi voulez vous les ranger vos pensées si vous tenez par dessus tout à votre liberté !
Client :
Pour écrire un livre.
Vendeur 1 :
Allez voir les maisons d’édition, il y en a quelques une qui font du sur-mesure.
Client :
Vous savez bien que c’est trop cher !
Vendeur 1 :
Monsieur, celui qui n’a pas les moyens n’a pas beaucoup de choix. Faîtes de la politique si vous voulez écrire un livre.
Client :
Ca ne fera pas un livre intéressant !
Vendeur 1 :
Non, mais vous aurez moins de rangement à faire ! A moins que vous optiez pour la solution extrême...
Client :
Ah oui, laquelle ?
Vendeur 1 :
Rangez vos pensées dans des sacs en plastique, le supermarché du coin les distribue gratuitement.
Client :
Je ne vais pas les enlever de leurs cartons pour les ranger dans un sac en plastique de supermarché !
Vendeur 1 :
Il y a de très bons livres dans les supermarchés.
Client :
Là n’est pas la question. Je vous parle de meuble, pourquoi me parlez vous de supermarché ?
Vendeur 1 :
Dans notre cas, l’un est l’autre servent à ranger les esprits !
Client :
Vous parlez trop monsieur et je n’obtiens pas beaucoup de conseil !
Vendeur 1 :
Je suis vendeur, monsieur. Si vous aviez simplement voulu meubler votre conversation vous auriez été satisfait ! Et pourquoi n’achetez-vous pas une télévision ?
Client :
Une télévision, pour quoi faire ?
Vendeur 1 :
Pour voir comment font ceux qui ont beaucoup de pensées pour les ranger ! Et puis avec la télécommande, le meuble à roulette et la parabole, vous pourrez passez d’une pensée à une autre tout en passant d’une pièce à l’autre.
Client :
Mais si je passe mon temps à regarder les pensées des autres, je n’en aurais plus pour penser aux miennes !
Vendeur 1 :
Au contraire, avec la télévision, vous apprendrez comment ranger votre propre pensée, c’est ça l’avantage ! Ca vous servira de référence, de modèle...
Client :
Ma foi, ca n’est pas une mauvaise idée et ça pourrait me donner le temps de réfléchir...
Vendeur 1 :
A la bonne heure, vous avez fait le bon choix, Monsieur, Je vous le garantis ! Donc je vous met une télévision avec sa télécommande, un meuble à roulette et un ensemble parabolique et...
Client :
Je pense que ça ira dans un premier temps.
Vendeur 1 :
Très bien, très bien.. ! Je vous remplis le petit bon, vous vous dirigez vers la caisse pour régler et pour finir, au service enlèvement pour emporter vos achats.
Client :
...D’accord...
Vendeur 1 :
Tenez , Monsieur ! Vous avez fait une très belle acquisition, vous verrez ! Vous pouvez passer à la caisse.
Client :
Bien. Merci et au revoir !
Vendeur 1 :
Au revoir, monsieur, à bientôt !
Vendeur 2 :
Oh, tu l’as eu dure avec celui-là !
Vendeur 1 :
M’en parles pas ! Ca fait une heure que je me le coltine !
Vendeur 2 :
Qu’est ce qu’il voulait ?
Vendeur 1 :
Il voulait ranger ses pensées... Quel c.. !
Vendeur 2 :
Qu’est ce que tu lui as vendu ?
Vendeur 1 :
Une télévision !
Vendeur 2 :
C’est sûr que maintenant, il embêtera plus personne avec ses pensées.
Vendeur 1 :
Tu verras même que dans deux mois il viendra me réclamer du plasma !

FIN Lamia TERIR

dimanche, février 11, 2007

Théâtre : La révolution dans l'omelette. Ecrit par Lamia TERIR

La révolution dans l'omelette

Le Zèbre :
Eh, l’ours ?
L’Ours :
Ouais ?
Le Zèbre :
Ca va ?
L’Ours :
Je suis vidé !
Le Z :
Dure la cadence aujourd’hui, n’est ce pas ?
L’O :
Un vrai jour de noël !
Le Z :
T’as réussi ?
L’O :
Je crois qu’oui, je suis même à 125 %.
Le Z :
T’as fait 125% de tes objectifs ?
L’O :
Ouais. Il faut dire que je suis un peu aidé. Il y a pas mal de film qui sortent en ce moment au cinéma avec des histoires d’ours. Ca rameute les foules.
Le Z :
125% ça te fait combien de visiteurs, ça ?
L’O :
Je sais pas trop, il faudrait regarder sur le compteur. Et toi ?
Le Z :
Bô, tu sais les zèbres, ça n’intéresse plus personne !
L’O :
Pourquoi tu dis ça ?
Le Z :
Je suis qu’à 60. Je crois que je n’aurais pas de prime cette année.
L’O :
Il faudra en discuter avec le directeur, lui expliquer que les circonstances extérieures ne te sont pas favorables.
Le Z :
Je sais ce qu’il va me répondre, « tu restes trop dans ton coin, tu ne souris pas assez... » Sont marrants, comme ci c’était facile de sourire...
L’O :
Heureusement moi, on ne me demande pas de sourire, je dois faire le méchant. Parfois je montre mes dents. Je rôte, je pète pour montrer que je suis un véritable animal et c’est tout !
Le Z :
Je ne suis pas d’accord, la direction veut me forcer à manger les cacahuètes que les visiteurs me balancent. En haut, ils disent que c’est une façon de bien recevoir le client. Je ne vais pas changer ma nature, je déteste les cacahuètes !
L’O :
On ne peut pas te forcer à manger ce que tu ne peux pas, c’est dans la convention collective !
Le Z :
T’as entendu parler des horaires élargis ? Ils veulent ouvrir le zoo 24/24 !
L’O :
Ah bon ? Et quand est-ce qu’on va dormir ?
Le Z :
Ils vont nous filer des amphétamines, pour qu’on soient toujours éveillés. Fini l’extinction des feux !
L’O :
Bonjour l’extinction tout court !
Le Z :
Il faudrait en parler à la prochaine réunion.
L’O :
Tu parles, Il n’y a jamais personne qui ose l’ouvrir.
Le Z :
Ca, c’est parce qu’on est pas assez syndiqués. Il faudrait qu’on soient plus solidaires, qu’on forment un groupe pour dire non !
L’O :
Non à quoi ?
Le Z :
Non à l’anthropomorphisme, non aux expérimentations animales, non à l’extinction des races, non à l’assujettissement de l’animal par l’homme, non à la pauvreté, non aux brimades, non à l’injustice !
L’O :
Tu me fais marrer, déjà qu’ils se bouffent entre eux. Comment veux-tu qu’ils prennent acte de nos considérations de bêtes !
Le Z :
N’est bête que celui qui veut l’être et moi, j’ose prôner la révolution.
L’O :
La révolution ?
Le Z :
Oui, la révolution. Nous entraînerions avec nous les plus faibles, hommes comme animaux. La misère est universelle. Le tout c’est de le vouloir, vouloir mener la lutte !
L’O :
Mais la lutte de quoi ?
Le Z :
La lutte contre l’injustice, l’avilissement, les dégradations morales occasionnées par les plus forts sur les plus faibles.
L’O :
Tu es un utopiste, mon zèbre.
Le Z :
C’est la volonté qui sépare l’utopie de la réalité.
L’O :
Les zoos sont pleins de philosophes à ce que je vois. Hier, l’éléphant parlait presque comme toi.
Le Z :
C’est qu’il en a marre, lui aussi de tendre la trompe quand on lui dit de le faire. Ne pas réagir, c’est se laisser mourir !
L’O :
Mais mon pauvre ami, te rends-tu compte que nous sommes déjà morts ? Tiens, si on te rendait ta liberté maintenant, crois-tu vraiment que tu pourrais retourner folâtrer dans les herbes folles de la lointaine jungle de tes ancêtres ? Tu n’es plus un animal, tu n’es pas un homme, tu n’es plus rien. Aujourd’hui, tu penses parce que l’homme en a décidé ainsi. Te rappelles-tu l’injection qu’on nous a faite ? Pourquoi a ton avis, nous ont-ils donné une mémoire, une pensée et même aujourd’hui la parole ? C’est pour que nous puissions calculer notre chiffre d’affaire, c’est pour que nous souvenions de nos clients comme s’ils étaient de notre famille. C’est pour penser aux stratégies commerciales les plus a-même de rapporter encore plus d’argent.. Nous ne sommes que des pions et c’est ainsi... Il n’y a pas de révolution qui tienne. L’argent à ficelé toutes les velléités de liberté, crois-moi.
Le Z :
Quel pessimisme ! Mais le libre arbitre, tu n’y crois pas au libre arbitre ?
L’O :
Mais mon ami, le libre arbitre ça n’existe pas. Tiens, même pas au football ! Et puis d’abord, comment veux-tu l’appeler ta révolution ? Celle des œillets et des tulipes, c’est déjà pris ; de même que la rouge et la orange.
Le Z :
Je l’appellerais la révolution du zèbre, elle sera représentée par un grand Z.
L’O :
Un grand Z ? Ca fera de beaux T-shirt mais Z, ça me dit quelque chose... A mon avis, c’est déjà pris ! Aussi, prépare-toi à racheter des droits.
Le Z :
Qui te parle de vendre ou d’acheter ? Je te parle de révolution !
L’O :
C’est la même chose.
Le Z :
Quel manque d’idéalisme, tu es bien un ours, va !
L’O :
Oui, et ça me va très bien comme ça. Quand à toi, tu n’as que de bêtes idées d’hommes. Tu penses comme eux et crois-moi il sera bien difficile de t’en éloigner pour parvenir à ta révolution.
Le Z :
Ma vraie nature, c’est d’être un animal et je veux faire intervenir mon libre arbitre pour reconquérir ma liberté.
L’O :
Mais la liberté comme on l’entend, c’est un rêve qu’on a mis dans la tête des petits pour les faire avancer. Personne n’est libre, tout le monde est soumis à quelque chose ; A l’argent, au sexe, aux sentiments, aux idoles...Crois moi, la voie de la liberté est la voie opposée à celles des révolutions comme on les entend aujourd’hui... La liberté, c’est la sérénité. On est libre que lorsqu’on n’est plus emprisonné par ses propres démons. On est vraiment libre que lorsque notre conscience est libérée de toutes les entraves d’ordre matérielle, morale ou intellectuelle. La révolution, la vraie, celle qui mène à la liberté, la vraie, elle ne se fait pas par les armes, elle passe par notre âme. Seulement, notre âme nous est beaucoup moins perceptible que les ennemis dont nous croyons être entourés.
Le Z :
Nous ne sommes que des animaux, il faut être très fin et très intelligent pour percevoir son âme.
L’O :
Il faut voir avec le cœur, le chemin du cœur mène directement à l’âme qui mène directement à la liberté.
Le Z :
Tu parles là d’une révolution intérieure ?
L’O :
C’est ça. La révolution, elle passe par toi-même mon zèbre, elle ne passe pas par les autres.
Le Z :
Pour le coup, c’est toi que je trouve bien utopique.
L’O :
Tu as donc si peu confiance en toi ?
Le Z :
Mais nous sommes tous des bêtes et qui plus est, enfermé dans un zoo. Nous mangeons à heure fixe, nous pointons à heure fixe et la selle aussi, nous la faisons à heure fixe.
L’O :
Tu as peur de tuer tes habitudes ?
Le Z :
Non, mais je dois pouvoir un jour posséder mon propre abri, je voudrais me marier et assurer ma descendance. J’ai envie de voir des tas de choses, j’ai envie de connaître la vie quoi !
L’O :
Et que vas-tu connaître de la vie, enfermé dans ton propre zoo ? Quand tu sauras t’affranchir de tes propres besoins mon zèbre, tu pourras parler de révolution. En attendant, je te conseille d’aller dormir, comme tu l’as si bien rappelé, nous pointons tous les deux à 8 heures, demain matin.
Le Z :
J’y vais mais tu es vraiment fort pour casser ce qu’on appelle, une révolution dans l’œuf.

FIN Lamia TERIR